Plus alerte que la biche aux abois, Lisa s'approche de l'infirmerie. Avec un fil de fer adroitement tordu, elle ouvre la porte qui n'était pas fermée à double tour. "Faut que j'arrête, c'est pas bien ce que je fais." marmona-t-elle.
Elle pénètre ensuite dans la pièce et ouvre la grande armoire. Elle fouille les étagères puis s'empare d'une petite boite renfermant quelques gélules.
Soudain elle se colle au mur et son sang se glace dans ses veines; la porte de l'infirmerie s'ouvre en grinçant ...

Mary débarqua a l'infirmerie en chantonant doucement, et poussa la porte. Elle aperçut l'ombre de Lisa sur le sol. "Y'a quelqu'un ?" lança-t-elle, méfiante.

Lisa sachant pertinament que son interlocuteur avait deviné sa présence et qu'il devait s'agir d'une des lycéennes, elle cacha le petit paquet dans sa poche et s'avança. "Putain tu m'a fait peur !" lança-t-elle d'un ton agressif, "Qu'est ce que tu fiches ici Mary ?"

"Hé, reste calme, désolée de t'avoir effrayée ! J'étais venue chercher un truc qui me fasse dormir, ça fait trois nuits que je suis insomniaque !" Elle s'approcha de Lisa et aperçu clairement que la jeune fille avait quelque chose a se reprocher; de plus, elle avait sursauté un peu plus violemment qu'elle aurait du... "Et toi, qu'est-ce que tu fais là ?"

"Moi c'est exactement pareil ! Je... Je cherchais un truc pour mieux dormir." Plutôt contente de son mensonge pourtant pitoyable, sa confiance s'ébranla lorsque le fil de fer qui avait servi pour forcer la porte tomba de sa poche.

"Qu'est-ce que... " dit Mary en ramassant le fil de fer tordu. Son cerveau fit la connexion entre la porte étonnement ouverte a cette heure-ci et le fil de fer. "Toi, y'a quelque chose que tu as du oublié de dire ! Allez, dis-moi la vérité, qu'est-ce que tu fiches ici après être rentrée comme une voleuse ?"

Lisa se sentit acculée comme dans un trou de sac. Elle éclata en sanglots "Je n'en peux plus, tu comprends, je n'en peux plus ! J'ai juste pris un truc pour que ces horreures arretent de défiler en boucle dans ma tête !" *s'assit contre le mur, le visage buriné par les larmes*

*Arrive à l'infirmerie avec un violent mal de crâne, ne vois d'abord pas les deux personnes présente, trop concentrée sur son mal de tête* Aille ma tête, pourquoi elle est allumée cette putain de lumière? *Remarque alors Mary et Lisa, mais ne remarque pas que cette derniere pleure*
Ah vous êtes la, dites, vous avez pas de l'aspirine ou un truc comme ça, qui puisse faire passer cette salopperie de mal de tête?

Lisa ne voulait surtout pas voir sa soeur. Surtout pas lui avouer pourquoi elle était ici, ne surtout pas le décevoir en lui montrant qu'elle n'avait pas pu tenir les promesses qu'elle lui avait faite.
Profitant que Luce lui tournait le dos, elle saisit le fil de fer qui trainait la et se fit une entaille das la chaire pour justifier ses pleurs qu'elle ne tarderait pas à voir. Mary l'ayant vue, elle lui demanda d'un regard de garder le silence.
"Regarde dans l'armoire pour l'aspirine."

*Ne remarque toujours pas les larmes de sa soeur* Ah, merci. *Ouvre l'armoire et attrape un cachet qu'elle avale sans eau* Bon, ça prend combien de temps a agir cette merde? *Regarde l'emballage* 10 à 15 minutes! Mais ils se foutent de la gueule du monde! *Se tourne vers Lisa et Mary* Bah, Lisa, tu pleures!?

"Je... Je me suis fais mal avec ce fil de fer. Tu peux me passer une compresse steuplaît ? *elle pria pour que Mary ne la trahisse pas et que Luce ne sorte pas de son brouillard qui lui obstruait les yeux et l'esprit*

*Ettonée et un peu méfiante*
Comment t'as réussi a faire ça? Tu foutais quoi avec un fil de fer? Putain sa mère ça saigne vachement! *Ouvre un tiroir et en sort un compresse neuve* Tiens, voilà, tu veux du sparadra aussi?

Oui je veux bien.*la douleur qu'elle s'était infligée la faisait souffrir plus que prévu*En fait je m'en servait pour ouvrir l'armoire de ma chambre parce que j'avais laissé la clef à l'intérieur.

Ah, je croyais pourtant que t'étais plus intelligente que moi... Et t'as réussi a l'ouvrir ton armoire? *essaye de se rapeller s'il y a ou non une serrure sur l'armoire de sa soeur*

Oui je l'ai ouverte, et mon bras aussi. Allez passe moi le sparadrap ! *rassurée parce que son explication tenait la route, elle avait bel et bien une armoire à clef dans sa chambre*
Qu'est ce qu'il y a ? On dirait que tu es dubitative.

*Tend le sparadra* Tiens, prends. Oui, j'essayais de me rappeler si... *ne veut pas admettre qu'elle a doutée de sa soeur* il me restait des bières dans ma chambre ou s'il fallait que j'aille en acheter ce week end...

Putin mais tu es chiante ! Je me suis coupée et tu pense qu'a ta bière !
Bon en tout cas bonne nuit ! *lui arrache le sparadrad des mains et sors de la pièce, la boite de gélules toujours dans sa poche, mais pas mécontente que sa soeur lui ai donné une occasion de s'en aller sans plus d'explications.*

Putain c'est elle qui est chiante! Bon, je vais prendre un autre comprimer, il commence a me faire chier ce mal de crane a la con.